Product Description
- RENSEIGNEMENTS POSOLOGIQUES - MONOGRAPHIE DE PRODUIT - NEULEPTIL
Neuleptil®
®:Aventis Pharma
Périciazine
Psychotrope
- ACTION
La périciazine est une phénothiazine pipéridinée. Elle s'est montrée efficace pour combattre les états pathologiques d'excitation et de tension affective chez certains patients psychotiques, mais son action est relativement faible sur les symptômes d'aberration mentale.
La périciazine est une phénothiazine douée de propriétés sédatives et d'une légère activité antipsychotique. Elle manifeste également des effets adrénolytiques, anticholinergiques, métaboliques, endocriniens et extrapyramidaux. Son action principale, comme pour les autres phénothiazines, semble s'exercer au niveau des régions sous-corticales, en produisant ce qui a été décrit comme un blocage adrénergique central.- INDICATIONS
Comme médicament d'appoint chez certains patients psychotiques, pour combattre les manifestations résiduelles d'hostilité, d'impulsivité et d'agressivité.
- CONTRE-INDICATIONS
En présence de collapsus circulatoire, d'altération de la conscience ou d'états comateux— particulièrement si ces états sont causés par des dépresseurs du SNC comme l'alcool, les hypnotiques, les analgésiques et les narcotiques—ni en association avec des anesthésiques rachidiens ou locaux. L'emploi de la périciazine est contre-indiqué en cas d'antécédents de dyscrasies, d'affection hépatique ou d'hypersensibilité aux phénothiazines.
- MISES EN GARDE
Gériatrie et personnes affaiblies: Administrer avec précaution aux personnes âgées ou affaiblies qui, dans certains cas, manifestent une sensibilité exagérée aux effets du médicament.
Patients âgés atteints de démence: Les patients âgés atteints de démence qui reçoivent des antipsychotiques présentent un risque accru de mortalité. L’analyse des résultats de 17 essais (durée modale de 10 semaines) comparant divers antipsychotiques atypiques à un placebo chez des patients âgés atteints de démence a révélé que le risque de mortalité était entre 1,6 et 1,7 fois plus élevé chez les sujets traités. Au cours d’un essai typique de 10 semaines contre un placebo, le taux de mortalité chez les patients traités était d’environ 4,5%, comparativement à un taux d’environ 2,5% dans le groupe placebo. Bien que les causes de mortalité lors d’études cliniques avec des antipsychotiques atypiques aient été variées, la plupart des décès semblaient être d’origine cardiovasculaire (p. ex., insuffisance cardiaque, mort subite) ou infectieuse (p. ex., pneumonie). Des études menées par observation indiquent qu’à l’instar du traitement par des antipsychotiques atypiques, l’emploi d’antipsychotiques classiques peut accroître la mortalité. On ne sait pas dans quelle mesure les cas de mortalité signalés durant les études menées par observation peuvent être attribués à l’emploi de l’antipsychotique plutôt qu’à certaines caractéristiques des patients. Troubles vasculaires: Lors d’études cliniques contre un placebo, on a observé un risque accru – de trois fois plus élevé – d’effets indésirables vasculaires cérébraux chez les patients agés atteints de démence qui ont reçu un traitement par certains antipsychotiques atypiques. On ne connaît pas le phénomène à l’origine de cette élévation du risque. Une élévation du risque avec d’autres antipsychotiques ou d’autres populations de patients ne peut être exclue. NEULEPTIL doit être employé avec prudence chez les patients qui ont des facteurs de risque ou des antécédents
d’AVC.
Les neuroleptiques phénothiaziniques peuvent intensifier l’allongement de l’intervalle QT et ainsi augmenter le risque d’arythmies ventriculaires graves comme les torsades de pointes, qui peuvent être mortelles (mort subite). Le risque d’allongement de l’intervalle QT est surtout accru en présence d’une bradycardie, d’une hypokaliémie ou d’un allongement congénital ou acquis (c.-à-d. d’origine médicamenteuse) de l’intervalle QT. Avant d’amorcer un traitement neuroleptique, on devrait, si le contexte clinique le permet, procéder à un examen médical et aux examens de laboratoire appropriés pour exclure les facteurs de risque éventuels et répéter cette évaluation au besoin pendant le traitement (voir également EFFETS INDÉSIRABLES).
Risques professionnels: La périciazine peut entraîner de la somnolence, un ralentissement des réflexes ou une perturbation du jugement. C'est pourquoi les patients doivent s'abstenir de conduire un véhicule ou de s'engager dans des activités pouvant être dangereuses lorsqu'ils prennent ce médicament.
Les patients ayant manifesté une réaction d'hypersensibilité à une phénothiazine (p. ex., des dyscrasies ou un ictère) ne doivent recevoir aucune autre phénothiazine, à moins que, de l'avis du
médecin, les résultats escomptés du traitement ne l'emportent sur les risques possibles.
Il ne faut pas utiliser ce produit chez les patients souffrant de troubles convulsifs qui ne reçoivent pas d'anticonvulsivants appropriés.
Dyskinésie tardive: Comme c'est le cas pour tous les antipsychotiques, une dyskinésie tardive peut survenir au cours d'un traitement prolongé, voire une fois le traitement terminé. Le syndrome se caractérise principalement par des mouvements rythmiques involontaires de la langue, du visage, de la bouche ou des maxillaires. Ces manifestations peuvent être permanentes chez certains patients. La reprise du traitement, l'augmentation de la posologie ou le recours à un antipsychotique différent risquent de masquer ce syndrome. Lorsqu'on prescrit la périciazine, il faut viser à réduire au minimum le risque de dyskinésie tardive en employant la dose efficace la plus faible et en limitant le plus possible la durée du traitement; on doit interrompre ce dernier à la première occasion ou si l'on n'obtient pas de réponse satisfaisante. Il faut envisager de mettre fin au traitement à la périciazine dès l'apparition de signes ou de symptômes de dyskinésie tardive.Syndrome malin des neuroleptiques: Le syndrome malin des neuroleptiques peut survenir chez les patients traités aux antispychotiques. Il se caractérise par de l'hyperthermie, de la rigidité musculaire, l'altération de l'état mental et des signes d'instabilité du système nerveux autonome (irrégularité de la tension artérielle, tachycardie, arythmies et diaphorèse). À cela peuvent s'ajouter une élévation du taux sérique de la créatine kinase, une myoglobinurie (rhabdomyolyse), une insuffisance rénale aiguë et une leucocytose. L'hyperthermie est souvent un signe précoce de ce syndrome, qui commande l'arrêt immédiat du traitement antipsychotique, la mise en place d'un traitement de soutien et une étroite surveillance de l'état du patient.
Des cas de thromboembolie veineuse, parfois mortelle, ont été associés à l’emploi d’antipsychotiques. Par conséquent, NEULEPTIL doit être employé avec prudence chez les patients qui présentent des facteurs de risque de thromboembolie (voir également EFFETS INDÉSIRABLES).
Femmes enceintes:
Effets non tératogènes: Les nouveau-nés qui ont été exposés à des antipsychotiques, y compris NEULEPTIL, au cours du troisième trimestre de la grossesse présentent un risque de symptômes extrapyramidaux et/ou de sevrage à la suite de l’accouchement. On signale des cas d’agitation, d’hypertonie, d’hypotonie, de tremblements, de somnolence, de troubles respiratoires à divers degrés, allant de la tachypnée à la détresse respiratoire et à la bradycardie. Bien que ces effets soient survenus le plus souvent lorsque d’autres médicaments, tels que des psychotropes et des antimuscariniques, ont été administrés en concomitance avec NEULEPTIL, ils peuvent également être associés à des antipsychotiques employés seuls. Des signes liés aux propriétés atropiniques des phénothiazines: iléus méconial, retard à l’émission du méconium, ballonnements, tachycardie et des troubles de l’alimentation chez le nouveau-né, peuvent également survenir. La gravité de ces complications varie: dans certains cas, les symptômes ont été spontanément résolutifs, alors que dans d’autres cas, les nouveau-nés ont dû recevoir des soins intensifs de
soutien ou être hospitalisés durant une période prolongée. On recommande d’assurer le suivi et le traitement adéquats des nouveau-nés dont la mère reçoit NEULEPTIL.
Étant donné que l’innocuité de NEULEPTIL durant la grossesse n’a pas été établie, on ne doit pas employer ce médicament chez les femmes enceintes ou aptes à procréer, à moins que les bienfaits escomptés pour la mère l’emportent de façon marquée sur les risques pour le foetus.- PRÉCAUTIONS
En raison de son action potentialisatrice, la périciazine doit être employée avec précaution si l'on prescrit de façon concomitante d'autres phénothiazines ou des dépresseurs du SNC: barbituriques, analgésiques, narcotiques ou antihistaminiques. Les doses habituelles de ces derniers doivent être réduites au moins de moitié pendant la période de mise en place graduelle du traitement à la périciazine. Il faut aussi mettre les patients en garde contre la consommation d'alcool pendant le traitement.
Il faut amorcer le traitement à faible dose et faire preuve de prudence lorsqu'on administre ce produit à des patients souffrant d'artériosclérose, de maladie cardiovasculaire ou de toute autre affection pour laquelle on doit éviter la survenue d'une hypotension soudaine. Il faut adapter laposologie avec soin si l'on administre concurremment d'autres médicaments susceptibles de
produire de l'hypotension orthostatique. En cas d'hypotension commandant l'emploi d'un vasopresseur, on doit administrer de la norépinéphrine ou de la phényléphrine et non de l'épinéphrine, cette dernière pouvant abaisser davantage la pression artérielle. En raison de ses propriétés anticholinergiques, la périciazine doit être administrée avec précaution en présence de glaucome ou d'hypertrophie de la prostate. Des cas d'iléus paralytique ont été signalés, en particulier chez des patients âgés soumis depuis longtemps à un traitement anticholinergique faisant parfois appel à plus d'un médicament. Chez ces derniers, il faut donc surveiller tout début de constipation.
Des modifications de la rétine et une pigmentation anormale de la peau ont été observées à la suite de l'administration de phénothiazines et peuvent survenir après un traitement prolongé. On doit interrompre le traitement si de telles manifestations sont observées.
On recommande généralement d'effectuer des épreuves fonctionnelles du foie à intervalles réguliers pendant un traitement prolongé à la périciazine ainsi que des numérations globulaires périodiques surtout au cours des 2 ou 3 premiers mois de traitement. Il faut en outre surveiller l'apparition de tout symptôme de dyscrasie.
Afin de diminuer le risque d'apparition d'effets indésirables reliés à l'accumulation du médicament, les patients recevant un traitement prolongé, particulièrement à fortes doses, doivent subir des évaluations périodiques permettant de déterminer s'il est possible de réduire la dose d'entretien ou de mettre fin au traitement. Il faut toujours envisager la possibilité d'apparition brusque de réactions graves visant le SNC ou de symptômes vasomoteurs.
De rares cas de priapisme ont été signalés avec l’utilisation d’antipsychotiques, comme NEULEPTIL. Cet effet indésirable, comme avec d’autres antipsychotiques, ne semblait pas être lié à la dose et ne corrélait pas avec la durée du traitement.
Système endocrinien et métabolisme: Des cas d’hyperglycémie ou d’intolérance au glucose ont été signalés chez des patients traités par NEULEPTIL. Des cas d’acidose diabétique se sont déclarés chez des patients n’ayant aucun antécédent signalé d’hyperglycémie. Les patients doivent faire l’objet d’une surveillance initiale et périodique de leur glycémie et de leur poids corporel.
Les patients qui ont reçu un diagnostic de diabète ou qui présentent des facteurs de risque de diabète avant d’entreprendre un traitement par NEULEPTIL doivent faire l’objet d’une surveillance adéquate de la glycémie au cours du traitement (voir également EFFETS INDÉSIRABLES).
Hyperprolactinémie: L’hyperprolactinémie de longue date, lorsqu’elle est accompagnée d’hypogonadisme, pourrait entraîner une déperdition de la densité minérale osseuse à la fois chez les femmes et les hommes.
Troubles hématologiques: Des cas de neutropénie, de granulocytopénie et d’agranulocytose ont été rapportés pendant l’utilisation d’antipsychotiques. Par conséquent, il est recommandé que les patients subissent un hémogramme avant la mise en route du traitement par NEULEPTIL et par la suite periodiquement, tout au long du traitement.- EFFETS INDÉSIRABLES
La somnolence, l'hypotension et les réactions extrapyramidales sont les effets indésirables les plus fréquemment observés. Les réactions touchant le système nerveux autonome et les troubles psychomoteurs apparaissent habituellement au début du traitement, mais ils ont souvent tendance à s'atténuer en cours de route, ou cèdent lorsqu'on adapte la posologie. Les signes extrapyramidaux surviennent généralement plus tard et surtout chez les patients qui reçoivent des doses élevées. Les effets indésirables observés à la suite de l'administration de différentes phénothiazines varient quant au type, à la fréquence et au mécanisme d'apparition, c.-à-d. que certains sont reliés à la dose alors que d'autres sont fonction de la sensibilité du patient. Certains effets défavorables sont plus susceptibles d'apparaître ou d'atteindre une plus grande intensité chez les patients présentant des problèmes médicaux particuliers; p. ex., des patients souffrant d'insuffisance mitrale ou d'un phéochromocytome ont présenté une hypotension grave après avoir pris certaines phénothiazines aux doses recommandées.
Les effets secondaires suivants n'ont pas tous été observés à la suite de l'administration de tous les dérivés de la phénothiazine; cependant, ils ont été signalés après l'emploi de l'un ou de plusieurs d'entre eux, et c'est ce dont il faut tenir compte lorsqu'on administre des médicaments de cette classe:
Effets sur le comportement: La somnolence et le ralentissement de l'activité psychomotrice sont les effets indésirables les plus fréquemment observés au début du traitement, mais tendent à s'atténuer en 1 à 3 semaines. L'administration de petites doses de départ sert à vérifier la tolérance individuelle. En cas de toxi confusion, il faut interrompre le traitement immédiatement. Des effets paradoxaux tels que l'agitation, l'insomnie, l'inversion du sommeil, l'augmentation de l'agressivité et l'aggravation des symptômes psychotiques ont été occasionnellement signalés.
Système nerveux autonome : De l'hypotension orthostatique et des crises aiguës d'hypotension ont été observées, particulièrement chez les personnes âgées, le plus souvent au début du traitement ou lorsque les doses d'attaque sont élevées. On peut éviter la survenue de ces réactions en vérifiant la tolérance du patient au moyen de petites doses initiales. Des modifications de l'ÉCG et du rythme cardiaque, y compris le bloc AV, la tachycardie paroxystique et la fibrillation ventriculaire, n'ont pas été observées à la suite de l'administration de la périciazine, mais ont été signalées après l'emploi de certaines phénothiazines.
Les effets anticholinergiques prédominants des phénothiazines, ou la dépression du système sympathique que ces médicaments provoquent, peuvent entraîner les effets indésirables suivants: tachycardie, vision brouillée, aggravation du glaucome, sécheresse de la bouche (parfois accompagnée d'infections buccales et de caries dentaires), nausées, vomissements, constipation,fécalome, iléus paralytique, transpiration, diarrhée et congestion nasale. Des variations de la température corporelle et de l'hyperglycémie ont été signalées à la suite de l'utilisation des phénothiazines.
SNC : Le parkinsonisme, les troubles dystoniques et l'acathisie sont parmi les réactions extrapyramidales signalées.
Les syndromes parkinsoniens sont plus fréquents chez les patients qui reçoivent des doses élevées de médicament et cèdent habituellement à une réduction de la posologie ou à l'interruption momentanée du traitement; au besoin, on administrera un antiparkinsonien. Comme réactions dystoniques, on observe surtout la protrusion de la langue, l'hyperextension du cou et du tronc, la contraction des muscles du cou et du visage, les crises oculogyres, les contractions myocloniques et les spasmes carpopédaux. Ces réactions sont habituellement sans rapport avec la dose administrée, mais peuvent cependant être très graves et commander la mise en place d'un traitement d'urgence. Des dystonies ont été signalées après traitement à la périciazine.
Une dyskinésie tardive persistante résistant au traitement a été signalée en association avec l'emploi des phénothiazines (pour en avoir une description détaillée, voir MISES EN GARDE).
On a également constaté des modifications de l'ÉEG, des variations dans la régulation thermique et des convulsions. La périciazine est généralement bien tolérée par les épileptiques qui reçoivent des médicaments anticonvulsivants. Toutefois, des crises d'épilepsie se sont produites, et il n'est pas prouvé que la périciazine agisse efficacement sur l'excitation et la tension émotive de ces patients.
Réactions allergiques et toxiques : L'agranulocytose et d'autres dyscrasies comptent parmi les plus graves réactions défavorables attribuables aux phénothiazines. Elles peuvent survenir soudainement ou suivre une baisse de la numération globulaire, en général au cours des 2 ou 3 premiers mois de traitement. Un ictère cholostatique et des lésions hépatiques, principalement de type cholostatique ou mixte, ont été rarement signalés chez des patients recevant la périciazine.
Des rares cas de priapisme ont été rapportés chez des patients recevant la périciazine.
Des réactions cutanées, de la photosensibilité, de l'asthme, un oedème laryngé ou de Quincke, de l'hyperthermie et d'autres manifestations allergiques peuvent aussi survenir. On a observé une pigmentation anormale et des dépôts sur la cornée et le cristallin, principalement lors de l'administration prolongée de fortes doses de phénothiazines.
Système endocrinien: Des troubles endocriniens faisant suite à l'administration de phénothiazines—retard de l'ovulation, irrégularité menstruelle, sécrétion lactée, gynécomastie, modifications de la libido, inhibition de l'éjaculation, faux tests positifs de grossesse, prise de poids et oedème—peuvent apparaître. L'augmentation de l'appétit et du poids a été observée chez certains patients traités par la périciazine. Des cas d’intolérance au glucose et d’hyperglycémie ont été signalés (voir également PRÉCAUTIONS).
Divers: Au cours de traitements aux phénothiazines, on a signalé des cas de mort subite inattendue et de pneumonie, de congestion ainsi que la potentialisation d'autres médicaments.
Dans certains cas de mort subite, des lésions du myocarde ont été constatées. Des lésions cérébrales ou des convulsions antérieures peuvent être des facteurs prédisposants; il faut éviter d'administrer de fortes doses aux épileptiques. Plusieurs patients ont manifesté une exacerbation brusque de leur comportement psychotique juste avant la mort. Les résultats d'autopsie ont aussi révélé une pneumonie ou une pneumonie aiguë foudroyante et l'aspiration du contenu gastrique. Le médecin doit donc envisager l'apparition d'une «pneumonie silencieuse».
Des cas de thromboembolie veineuse, y compris d’embolie pulmonaire, parfois mortelle, et de thrombose veineuse profonde, ont été associés à l’emploi d’antipsychotiques (voir également MISES EN GARDE). On a signalé de très rares cas d’allongement de l’intervalle QT et des cas isolés de mort subite pouvant être d’origine cardiaque (voir également MISES EN GARDE) ainsi que d’autres cas de mort subite inexpliquée chez des patients recevant des neuroleptiques phénothiaziniques. Les patients doivent être prévenus du risque de constipation grave pendant le traitement par NEULEPTIL, et ceux-ci doivent informer leur médecin s’ils sont constipés ou si la constipation s’aggrave, car ils pourraient avoir besoin de laxatifs.- SYMPTÔMES ET TRAITEMENT DU SURDOSAGE
Symptômes : Dans les cas bénins de surdosage aux phénothiazines, on peut observer de l'agitation, du délire, de la confusion mentale et souvent de la léthargie ou un état comateux. D'autres symptômes peuvent aussi se manifester: contractions nerveuses, mouvements dystoniques ou convulsions, hypotension, collapsus cardiovasculaire, arythmie et hypothermie.
Traitement : Le lavage gastrique, s'il est indiqué, permet d'éliminer une grande quantité de médicament. On doit instituer un traitement symptomatique approprié et le poursuivre jusqu'à ce que disparaisse la dépression du SNC attribuable au médicament. Le collapsus cardiovasculaire, l'arythmie, la défaillance respiratoire et l'hypothermie constituent les principaux problèmes à traiter. Lorsqu'on doit administrer un vasopresseur, il faut utiliser la norépinéphrine ou la phényléphrine.Pour traiter une surdose présumée, communiquez avec le centre antipoison de votre région.
- POSOLOGIE ET ADMINISTRATION
Adultes : 5 à 20 mg le matin, 10 à 40 mg le soir. En traitement d'entretien, réduire la posologie à la dose efficace minimale. On recommande alors l'administration de doses plus faibles, soit 2,5 à 15 mg le matin et 5 à 30 mg le soir.
Chez les patients gériatriques, la dose initiale quotidienne doit être d'environ 5 mg, que l'on augmentera progressivement suivant la tolérance, jusqu'à l'obtention de l'effet désiré. Une dose quotidienne de plus de 30 mg est rarement nécessaire.
Enfants et adolescents (5 ans et plus) : 2,5 à 10 mg le matin, 5 à 30 mg le soir. Ces doses sont à peu près équivalentes à une dose quotidienne de 1 à 3 mg par année d'âge. En général, pour les enfants comme pour les adultes, il ne faut pas dépasser les doses les plus faibles au début du traitement. Par la suite on augmentera la posologie progressivement jusqu'à l'obtention de la dose efficace. Il faut être prudent si l'on dépasse cette dose. De la somnolence gênante a souvent été signalée au début du traitement par la périciazine. On peut l'éviter en donnant le médicament en 2 prises, la plus faible dose le matin et la plus forte le soir.
En l'absence de données cliniques suffisantes, l'emploi de la périciazine n'est pas recommandé chez les enfants de moins de 5 ans.- DISPONIBILITÉ DES FORMES POSOLOGIQUES
Capsules : Une capsule bleue pâle avec corps opaque bleu, gravée «ERFA » sur la coiffe et 5 mg sur le corps contient 5 mg de périciazine. Ingrédients non médicinaux: phosphate de calcium, croscarmellose de sodium, AD&C bleu n° 1, AD&C rouge n° 3, gélatine, stéarate de magnésium et dioxyde de titane. Sans tartrazine. Flacons de 100.
10 mg: Capsules : Une capsule bleue pâle avec corps opaque blanc, gravée «ERFA » sur la coiffe et 10 mg sur le corps contient 10 mg de périciazine. Ingrédients non médicinaux: phosphate de calcium, croscarmellose de sodium, AD&C bleu n° 1, AD&C rouge n° 3, gélatine, stéarate de magnésium et dioxyde de titane. Sans tartrazine. Flacons de 100.
20 mg: Capsules : Une capsule bleue pâle avec corps opaque blanc, gravée «ERFA » sur la coiffe et 20 mg sur le corps contient 20 mg de périciazine. Ingrédients non médicinaux: phosphate de calcium, croscarmellose de sodium, AD&C bleu n° 1, AD&C rouge n° 3, gélatine, stéarate de magnésium et dioxyde de titane. Sans tartrazine. Flacons de 100.
Gouttes orales: Un mL de liquide renferme 10 mg de périciazine. Ingrédients non médicinaux : alcool, acide ascorbique, caramel, glycérine, huile de menthe, eau purifiée, sucrose et acide tartrique. Énergie : 4,3 kJ (1,0 kcal)/mL. Sans tartrazine. Flacon de 100 mL avec compte-gouttes gradué.
Condition d’entreposage: Craint la lumière. Conserver entre 15 – 30 °C- RENSEIGNEMENTS POUR LE CONSOMMATEUR