Product Description
- MONOGRAPHIE DE PRODUIT - NORLUTATE
NORLUTATE®
(Comprimés d’acétate de noréthindrone, USP)
5 mg
Agent progestatif
- RENSEIGNEMENTS SOMMAIRES SUR LE PRODUIT
Voie d’administration | Forme posologique/concentration | Ingrédients non médicinaux cliniquement importants
orale | Comprimé de 5mg | Acacia, amidon de maïs, AD&C rouge n° 3, AD&C jaune n° 10, lactose, stéarate de magnésium, sucre et talc Pour la liste complète, voir la section Formes posologiques, composition et conditionnement.- INDICATIONS ET UTILISATION CLINIQUE
NORLUTATE (acétate de noréthindrone) est indiqué dans le traitement de :
- l’aménorrhée
- l’endométriose
- l’hémorragie utérine anormale causée par un déséquilibre hormonal, en l’absence d’états pathologiques organiques tels que les fibromes sous-muqueux ou le cancer de l’utérus
Note : NORLUTATE (acétate de noréthindrone) ne doit être prescrit qu’aux femmes dont l’utérus est intact.
Sous-ensembles de patientes
Gériatrie : aucune donnée disponible.
Pédiatrie : aucune donnée disponible
NORLUTATE (acétate de noréthindrone) n’a pas été approuvé comme traitement hormonal substitutif (THS) chez les femmes ménopausées ou postménopausées.- CONTRE-INDICATIONS
NORLUTATE (acétate de noréthindrone) est contre-indiqué chez les patientes qui souffrent d’un des problèmes suivants :
- Hypersensibilité au médicament ou à tout ingrédient de la formulation ou quelque ingrédient du récipient. Pour une liste complète, consulter la section « Formes posologiques, composition et conditionnement » de la monographie.
- Thromboembolie veineuse confirmée, évolutive ou antérieure (p. ex. thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire) ou thrombophlébite évolutive.
- Anomalies fonctionnelles ou affections hépatiques caractérisées par le non-retour à la normale des épreuves fonctionnelles hépatiques.
- Néoplasie maligne oestrogénodépendante ou progestodépendante, connue ou soupçonnée (p. ex. cancer de l’endomètre).
- Cancer du sein connu ou soupçonné, ou antécédents de cancer du sein
- Saignements génitaux anormaux non diagnostiqués.
- Perte partielle ou complète de la vue causée par une affection vasculaire ophtalmique.
- Grossesse confirmée ou soupçonnée
- Avortement raté (avortement où le foetus meurt mais demeure dans l’utérus pendant deux mois ou plus).
- MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
Mises en garde et précautions importantess
Une perte soudaine de la vue, totale ou partielle, ou la brusque apparition d’exophtalmie, de diplopie ou de migraine justifient l’arrêt du traitement jusqu’à ce que les patientes soient examinées. Si l’examen révèle une papillite ou des lésions des vaisseaux rétiniens, abandonner le médicament.
La thrombophlébite et l’embolie pulmonaire se manifestent parfois chez les patientes traitées avec des hormones progestatives. Le médecin doit donc apporter une attention spéciale aux toutes premières manifestations de ces affections. Il convient de prescrire avec prudence des progestatifs aux patientes d’une population pouvant être prédisposée aux troubles thrombotiques (p. ex. antécédents d’événements thrombotiques, thrombophilie, obésité, maladie cardiovasculaire, immobilisation prolongée).
Cancer du sein
Certaines études épidémiologiques sur les utilisatrices de contraceptifs oraux ont signalé un risque relatif accru de cancer du sein, particulièrement à un âge plus précoce et apparemment en rapport avec la durée d’utilisation. Ces études portaient principalement sur des contraceptifs oraux en association et les données sont insuffisantes pour déterminer si l’utilisation de progestatifs seuls augmente similairement le risque. Les femmes souffrant d’un cancer du sein ne devraient pas utiliser NORLUTATE (acétate de noréthindrone) puisque le rôle des hormones femelles dans le cancer du sein n’a pas été entièrement déterminé.
Il est recommandé de ne pas prescrire de progestatifs aux femmes qui souffrent, ou ont déjà souffert d’un cancer du sein (voir Contre-indications).
D’autres facteurs de risque connus de cancer du sein, comme la nulliparité, l’obésité, l’apparition précoce des premières règles, l’âge avancé à la grossesse à terme et la ménopause, doivent aussi être évalués.
Hyperplasie et carcinome de l’endomètre
Le rôle des progestatifs administrés en association avec des oestrogènes, est de prévenir l’hyperplasie et le carcinome de l’endomètre chez les femmes dont l’utérus est intact.
Bien que fondés sur un petit nombre de femmes, les résultats d’études sur les hormones progestatives suggèrent que les femmes qui utilisent des contraceptifs à base de progestatifs seuls présentent un risque réduit de cancer de l’endomètre. Il n’a pas été déterminé si NORLUTATE (acétate de noréthindrone) procure ou non une protection contre le cancer de l’endomètre.
Cancer de l’ovaire
Les résultats d’études épidémiologiques récentes indiquent qu’un traitement hormonal substitutif (oestrogénothérapie simple ou association oestroprogestative), en particulier pendant cinq ans ou plus, est associé à un risque accru de cancer de l’ovaire.
Une récente étude prospective de cohorte effectuée de 1995 à 2005 chez des femmes danoises âgées de 50 à 79 ans, conclut que peu importe la durée d’utilisation, la formulation, la posologie, le type de progestatif et la voie d’administration, le traitement hormonal est associé à un risque accru de cancer de l’ovaire.Système cardiovasculaire
Les résultats des études HERS et HERS II (Heart and Estrogen/progestin Replacement Studies) et de l’essai de la WHI (Women's Health Initiative) indiquent que l’association oestroprogestative comporte un risque accru de coronaropathies chez les femmes postménopausées. Les résultats de l’essai de la WHI indiquent que l’oestrogénothérapie simple et l’association oestroprogestative sont associées à une augmentation du risque d’AVC chez les femmes postménopausées.
Il n’a cependant pas été établi clairement si les progestatifs seuls augmentent la probabilité de maladies cardiovasculaires.Résultats de l’essai de la WHI
Sur 10 000 femmes suivies pendant un an dans le cadre du volet de WHI portant sur l’association oestroprogestative, on a décelé :
8 cas de plus d’AVC (29 femmes traitées par association oestroprogestative contre 21 recevant le placebo)
7 cas de plus de coronaropathies (37 femmes traitées par association oestroprogestative contre 30 recevant le placebo).
Sur 10 000 femmes traitées pendant un an dans le cadre du volet de la WHI portant sur l’oestrogénothérapie simple chez les femmes ayant subi une hystérectomie, on a décelé :
12 cas de plus d’AVC (44 femmes traitées par oestrogénothérapie simple contre 32 recevant le placebo)
Aucune différence statistiquement significative dans le taux de coronaropathies.Résultats des études HERS et HERS II Dans le cadre de l’étude Heart and Estrogen/progestin Replacement Study (HERS) menée auprès de femmes postménopausées souffrant de cardiopathies confirmées (n= 2 763; âge moyen de 66,7 ans), un essai clinique randomisé contrôlé contre placebo sur la prévention secondaire des coronaropathies, l’administration par voie orale de 0,625 mg/j d’oestrogènes conjugués équins (OCE) et de 2,5 mg d’acétate de médroxyprogestérone (MPA) n’a démontré aucun effet cardiovasculaire bénéfique. Ainsi, l’association OCE et MPA n’a pas réduit le taux global decoronaropathies chez les femmes ménopausées atteintes de coronaropathies confirmées et suivies pendant en moyenne 4,1 ans. En fait, davantage de coronaropathies ont été observées dans le groupe traité aux hormones que dans le groupe placebo durant la première année, mais non durant les années subséquentes.
Parmi le groupe de femmes ayant participé à l’enquête HERS initiale, 2 321 ont accepté de participer à une étude de prolongation ouverte, désignée HERS II. La période de suivi moyenne durant cette autre phase a été de 2,7 ans, portant la période totale de suivi à 6,8 ans. Au terme de ces 6,8 années, l’hormonothérapie n’avait pas réduit le risque d’événements cardiovasculaires chez les femmes souffrant de coronaropathies. Blood pressure La prise de progestatifs peut provoquer une élévation de la tension artérielle et entraîner une hypertension légère, modérée ou grave. C’est pourquoi la prudence est de mise avec les patientes déjà hypertendues.
Système endocrinien et métabolisme
Métabolisme du glucose et des lipides Une diminution de la tolérance au glucose et du métabolisme des lipides a été observée chez un pourcentage significatif de femmes périménopausées et postménopausées. Les patientes diabétiques ou prédisposées au diabète doivent donc faire l’objet d’un suivi étroit, afin de déceler toute modification dans le métabolisme des glucides ou des lipides, en particulier des taux sanguins de triglycérides.
Une diminution de la tolérance au glucose a été observée chez un faible pourcentage de patientes traitées par association oestroprogestative. Le mécanisme de cette diminution demeure obscur, c’est pourquoi les patientes diabétiques doivent faire l’objet d’un suivi étroit durant la thérapie aux progestatifs.
Les femmes atteintes d’hyperlipidémie familiale exigent une = surveillance particulière, et il est recommandé d’adopter chez ces patientes des mesures hypolipémiantes avant de commencer le traitement.
Métabolisme de l’hème
Les femmes souffrant de porphyrie nécessitent une surveillance spéciale. NORLUTATE (acétate de noréthindrone) peut induire des crises de porphyrie. Les douleurs abdominales sont le symptôme le plus courant à rechercher. La tachycardie, l’hypertension, l’agitation, les tremblements légers, la sudation excessive, les nausées, les vomissements, la constipation, des douleurs aux membres, à la tête, au cou ou à la poitrine, la faiblesse musculaire et une perte de sensation figurent parmi les autres symptômes. Cesser le traitement au NORLUTATE (acétate de noréthindrone) si on soupçonne une récurrence de porphyrie.Métabolisme du calcium et du phosphore
Les progestatifs peuvent précipiter l’hypercalcémie. Ils devraient donc être utilisés avec prudence chez les patientes souffrant de maladies osseuses métaboliques ou malignes associées à l’hypercalcémie et chez celles souffrant d’insuffisance rénale
HypothyroïdieLa fonction thyroïdienne doit être surveillée régulièrement chez les patientes qui ont besoin d’une hormonothérapie thyroïdienne substitutive et qui prennent également des progestatifs, pour s’assurer que leurs taux d’hormone thyroïdienne demeurent à l’intérieur d’une fourchette acceptable (voir Interactions médicament-examens de laboratoire).
Autres affections
NORLUTATE (acétate de noréthindrone) contient du lactose. Chez les patientes présentant une forme héréditaire rare d’intolérance au galactose, un déficit en lactase ou une malabsorption de glucose galactose, une évaluation méticuleuse de la sévérité de l’affection doit être faite avant de prescrire NORLUTATE (acétate de noréthindrone). Ces patientes doivent faire l’objet d’un suivi étroit.Appareil génito-urinaire
Saignements vaginaux
Les saignements vaginaux anormaux par leur durée, leur irrégularité ou leur abondance, qui apparaissent durant le traitement, doivent être évalués par des méthodes diagnostiques appropriées afin d’écarter la possibilité de malignité utérine, et la pertinence du traitement devrait être réévaluée.
Léiomyome utérinLa prise d’oestrogènes peut favoriser la croissance d’un léiomyome utérin déjà existant. Le cas échéant, ou en cas de douleur ou de sensibilité au niveau d'un léiomyome, le traitement doit être cessé et un examen approprié doit être effectué.
Hématologie
Thromboembolie veineuseLes données épidémiologiques disponibles indiquent que la prise de progestatifs par les femmes postménopausées est associée à un risque accru de thromboembolie veineuse (TEV).
Parmi les facteurs de risque connus de la thromboembolie veineuse, mentionnons des antécédents personnels, des antécédents familiaux (la survenue d’une thromboembolie veineuse chez un membre de la famille directe à un âge relativement jeune peut indiquer une prédisposition génétique), une obésité grave (indice de masse corporelle > 30 kg/m2 ) et le lupus érythémateux disséminé. Le risque de thromboembolie veineuse augmente également avec l’âge et le tabagisme.
Il convient de prescrire avec prudence des progestatifs aux patientes susceptibles d’être prédisposée à des troubles thrombotiques.Systèmes hépatique, biliaire et pancréatique
Cholécystopathies
Les effets de la progestérone sur le sphincter d’Oddi et la vésicule biliaire peuvent contribuer à une prévalence accrue de calculs biliaires et de troubles de la motilité biliaire chez les femmes.Ictère
Ce traitement doit être administré avec prudence aux femmes qui ont déjà souffert de troubles hépatiques ou biliaires. Si un ictère cholostatique apparaît durant le traitement, celui-ci doit être interrompu et les examens appropriés doivent être effectués..Épreuves fonctionnelles hépatiques
Les épreuves fonctionnelles hépatiques doivent être effectuées régulièrement chez les patientes qui pourraient souffrir de maladies hépatiques. Pour plus de renseignements sur les épreuves fonctionnelles endocriniennes et hépatiques, consulter la section Surveillance et épreuves de laboratoire.Troubles hépatiques
Les hormones stéroïdiennes sont métabolisées par le foie; par conséquent, ces médicaments doivent être administrés avec prudence aux patientes souffrant de troubles hépatiques.
Système immunitaireLupus érythémateux disséminé
Il convient de porter une attention particulière aux femmes atteintes de lupus érythémateux disséminé. En présence de signes de thromboembolie, cesser le traitement par NORLUTATE (acétate de noréthindrone).Système neurologique
Insuffisance cérébrovasculaire
Les patientes qui ressentent des troubles de la vue, des migraines avec aura, une aphasie transitoire, une paralysie ou une perte de conscience doivent cesser le traitement.
Les patientes qui présentent des antécédents de migraine avec aura et chez qui il y a récurrence ou aggravation des symptômes de la migraine, doivent faire l’objet d’une réévaluation.Démence
Il n’a pas été établi clairement si les progestatifs seuls augmentent le risque de démence.
Épilepsie
Il convient de porter une attention particulière aux femmes souffrant d’épilepsie, les progestatifs pouvant exacerber cette affection.OOphtalmologie
Interrompre le traitement d’ici à ce que la patiente soit examinée en cas de perte soudaine partielle ou complète de la vue, ou en cas d’apparition soudaine d’exophtalmie ou de diplopie. Si l’examen révèle de l’oedème papillaire ou des lésions vasculaires rétiniennes, cesser le traitement.Psychiatrie
Les patientes ayant des antécédents de dépression mentale doivent être faire l’objet d’un suivi étroit. Interrompre le traitement si la dépression réapparaît et s’aggrave.Système rénal
Rétention aqueuse
NORLUTATE (acétate de noréthindrone) peut causer une certaine rétention aqueuse. Par conséquent, la prudence s’impose chez les patientes souffrant de dysfonction cardiaque ou rénale ou d’asthme. Si, en présence de l’un des troubles précités, une aggravation de la maladie sousjacente est diagnostiquée ou soupçonnée durant le traitement, les risques et les bienfaits du traitement doivent être réévalués en regard des conditions propres à chaque cas.
Fonction sexuelle et reproduction
Ménopause
L’âge de la patiente ne constitue en rien un facteur limitatif bien que le traitement aux progestatifs puisse masquer l’apparition du climatère.
GrossesseNORLUTATE (acétate de noréthindrone) est contre-indiqué durant la grossesse. Il peut exister un risque accru d’anomalies congénitales chez les nouveau-nés des femmes ayant reçu ce médicament pendant les quatre premiers mois de la grossesse. Si la patiente est exposée à NORLUTATE (acétate de noréthindrone) pendant la grossesse ou si elle devient enceinte pendant qu’elle prend ce médicament, elle devrait être informée du risque potentiel pour le foetus. Les agents progestatifs ne sont en outre pas recommandés comme tests de diagnostic de grossesse.
Allaitement
On a identifié des traces de progestatifs dans le lait des femmes qui les reçoivent, mais on n’a pas encore identifié leurs effets sur le nourrisson.Surveillance et épreuves de laboratoire
Avant d’administrer NORLUTATE (acétate de noréthindrone), la patiente doit subir un examen médical complet, incluant la mesure de sa tension artérielle. Le médecin doit faire un examen des seins et un examen pelvien adéquats, ainsi qu’un test de Papanicolaou. Une biopsie de l’endomètre ne doit être faite que si cela est indiqué. La patiente doit avoir subi certains tests de base, notamment une mammographie, une mesure de la glycémie et des taux sanguins de calcium, de triglycérides et de cholestérol et les épreuves fonctionnelles hépatiques.
Le premier examen de suivi devrait avoir lieu dans les trois à six mois suivant le début du traitement, pour évaluer la réponse au traitement. Par la suite, la patiente devrait subir un examen au moins une fois par année. Le médecin devra prévoir les examens appropriés, à intervalles réguliers.
Le médecin devrait également discuter avec la patiente de l’importance de l’auto-examen régulier des seins.- EFFETS INDÉSIRABLES
Aperçu des effets indésirables du médicament
Consulter la section Mises en garde et précautions au sujet de l’induction possible de néoplasmes malins et d'effets indésirables comparables à ceux associés aux contraceptifs oraux.
Les effets indésirables décrits ci-après ont été associés à l’association oestroprogestative en général.Troubles des systèmes sanguin et lymphatique
Modification des épreuves de coagulation (voir Mises en garde et précautions, interactions médicament-examens de laboratoire).
Troubles cardiaques
Palpitations, élévation de la tension artérielle (voir Mises en garde et précautions), thrombose coronaire.
Troubles endocriniens
Élévation de la glycémie, diminution de la tolérance au glucose.
Troubles de la vue
Lésions neuro-oculaires (p. ex. thrombose rétinienne, névrite optique), troubles de la vue, accentuation de la courbure de la cornée, intolérance aux lentilles cornéennes.Troubles gastro-intestinaux
Nausées, vomissements, malaises abdominaux (crampes, tension, douleur, ballonnements).
Fatigue, modifications de l’appétit, du poids corporel et de la libido.Troubles hépatobiliaires
Cholécystopathies, altération asymptomatique de la fonction hépatique, ictère cholostatique.Troubles musculo-squelettiques et des tissus conjonctifs
Douleur musculo-squelettique, incluant des douleurs à la jambe non reliées à une thromboembolie (habituellement transitoire; durée de trois à six semaines).Troubles du système nerveux
Aggravation des migraines, maux de tête, étourdissements, névrite.Troubles psychiatriques
Dépression, nervosité, irritabilité.Troubles rénaux et urinaires
Cystite, dysurie, rétention sodique, oedème.Troubles de l’appareil génital et troubles mammaires
Métrorragie, microrragie, fluctuation du flux menstruel, dysménorrhée, démangeaisons ou pertes vaginales, dyspareunie, hyperplasie endométriale, symptômes évocateurs du syndrome prémenstruel, reprise évolutive de l'endométriose, modifications de l’érosion cervicale et de la quantité de sécrétions cervicales, oedème et sensibilité mammaires.Troubles de la peau et des tissus sous-cutanés
Chloasma ou mélasme pouvant persister après l’arrêt du médicament, érythème polymorphe, érythème noueux, éruptions hémorragiques, alopécie, hirsutisme et acné.Troubles vasculaires
Cas isolés de thrombophlébite, troubles thromboemboliques.Effets indésirables du médicament déterminés pendant la période de post-commercialisation
Les effets indésirables suivants du médicament ont été documentés : infarctus cérébral, palpitations, réactions d’hypersensibilité, suppression de la lactation, infarctus du tronc cérébral, arrêt cardiaque, hausse de la prolactine sanguine, ischémie transitoire, hypercholestérolémie.- INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Aperçu
Les médecins et pourvoyeurs de soins de santé devraient être mis au courant d’autres produits médicamenteux utilisés en concomitance par la patiente, y compris les produits à base d’herbe et autres produits naturels.Interactions médicament-médicament
Le métabolisme des progestatifs peut être augmenté par l’administration concomitante de composés connus pour induire des enzymes qui métabolisent les médicaments, notamment les enzymes du cytochrome P450. Voir le Tableau 1 pour la liste des médicaments qui peuvent diminuer l’efficacité de NORLUTATE (acétate de noréthindrone) : (TABLE DANS PDF)Télécharger le version PDF pour voir la version complète
On a décrit des cas d’interaction médicamenteuse possible entre NORLUTATE (acétate de noréthindrone) et la cyclosporine ainsi que la noréthistérine et la linézolide.
Les inhibiteurs de la protéase du VIH et les inhibiteurs non nucléosidiques de la transacriptase inverse (par ex. Ritonavir et Nelfinavir) peuvent faire augmenter ou diminuer les concentrations plasmatiques d’un progestatif.
On a rapporté que l’administration concurrente de cyclosporine et NORLUTATE (acétate de noréthindrone) provoquait l’augmentation des concentrations plasmatiques de cyclosporine et(ou) la diminution des concentrations plasmatiques de NORLUTATE (acétate de noréthindrone).
Utilisés en association avec des médicaments cytotoxiques, il est possible que les progestatifs réduisent la toxicité hématologique de la chimiothérapie.
Porter une attention particulière lorsque des progestatifs sont administrés concurremment à d’autres médicaments pouvant causant de la rétention aqueuse, tels que les AINS et les vasodilatateurs.
Voir Oral Contraceptives 1994, Santé Canada (adaptation de Dickey RP, ed.: Managing Contraceptive Pill Patients, 5th edition, EMIS Inc. Medical Publishers 1987), pour d’autres interactions médicamenteuses possibles avec les produits à base d’oestrogènes et de progestatifs.
Interactions médicament-aliment
Les interactions avec les aliments n’ont pas été établiesInteractions médicament-herbe médicinale
Il a été déterminé que certains produits à base d’herbes médicinales offerts en vente libre, comme le millepertuis, peuvent nuire au métabolisme des stéroïdes et altérer de ce fait l’efficacité et l’innocuité des produits à base d’oestrogènes et de progestatifs.Interactions médicament-examens de laboratoire
Les produits à base de progestatifs peuvent modifier les résultats de certaines épreuves fonctionnelles endocriniennes et hépatiques :- prolongation du temps de prothrombine et du temps de thromboplastine partielle; augmentation des taux de fibrinogène et de l’activité du fibrinogène; augmentation des facteurs de coagulation VII, VIII, IX, X; hyperagrégabilité plaquettaire provoquée par la noradrénaline et diminution de l’antithrombine III;
- élévation du taux sérique d’autres protéines fixatrices, par exemple la globuline fixant les corticostéroïdes (CBG) et la globuline liant les hormones sexuelles (SHBG), entraînant respectivement une élévation des taux de corticostéroïdes et des stéroïdes sexuels en circulation; concentrations inchangées d’hormones libres ou biologiquement actives;
- augmentation de la concentration sérique de triglycérides et de phospholipides
De plus, l’emploi concomitant d’oestrogènes et de progestatifs peut modifier les résultats des épreuves de laboratoire suivantes : fonction hépatique; épreuves de coagulation et augmentation de l’iode protidique (PBI) et de l’iode extractible au butanol (BEI).
Les résultats des essais en laboratoire précités ne doivent être considérés comme fiables que si le traitement est interrompu depuis deux à quatre semaines.
Le pathologiste doit être informé que la patiente reçoit des progestatifs lorsque les spécimens en question sont envoyés au laboratoire.
Le dosage du prégnandiol peut être altéré par l’utilisation de progestatifs.- POSOLOGIE ET ADMINISTRATION
Considérations posologiques
Adapter la posologie aux indications spécifiques et à la réponse thérapeutique de chaque patiente. Ce régime posologique tient compte d’un intervalle de 28 jours entre les menstruations.Posologie recommandée et ajustement posologique
Aménorrhée, saignement utérin anormal causé par un déséquilibre hormonal en l’absence d’états pathologiques : 2,5 à 10 mg, du 5e
au 25e jour du cycle menstruel.
Endométriose : la dose d’attaque journalière est de 5 mg durant 2 semaines; on l’augmente ensuite de 2,5 mg/jour toutes les deux semaines, jusqu’à 15 mg/jour. Le traitement peut se poursuivre à cette dose durant 6 à 9 mois ou jusqu’à ce qu’une métrorragie nécessite l’interruption temporaire du traitement.
Prendre avec des aliments ou après le repas pour prévenir les troubles d’estomac.
Une étude a démontré que l’exposition systémique à l’acétate de noréthindrone augmentait de 27 % lorsque le produit est administré avec un repas à forte teneur lipidique mais on n’en connaît pas l’importance clinique.Dose oubliée
Si la patiente oublie de prendre une dose à l’heure habituelle, celle-ci devrait être prise dès qu’elle y pense. Si c’est presque le moment de prendre la dose suivante, passer la dose manquée et prendre la suivante. Il ne faut pas prendre deux doses simultanément.Administration
NORLUTATE (acétate de noréthindrone) est destiné à une administration orale uniquement.SURDOSAGE
Pour la prise en charge d'un surdosage soupçonné du médicament, communiquez avec le centre antipoisons de votre région.Symptômes de surdosage
L’absorption d’une surdose de progestatifs (p. ex. acétate de noréthindrone) a été associée à une humeur dépressive, de la fatigue, de l’acné et de l’hirsutisme.Traitement du surdosage
Le traitement doit être symptomatique- MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE
Mode d’action
NORLUTATE (acétate de noréthindrone) prépare l’endomètre en vue du passage de la phase de prolifération à la phase de sécrétion.
L’endométriose est un trouble oestrogène-dépendant chez les femmes en âge de procréer, caractérisé par la présence de tissu similaire à l’endomètre hors de la paroi utérine. Le mode d’action putatif de NORLUTATE (acétate de noréthindrone) dans le traitement de l’endométriose se fait par l’inhibition de la production de la gonadotrophine, ce qui diminue par conséquent la sécrétion de gonadotrophine et mène à la décidualisation endométriale, à l’atrophie des implants endométriotiques et à la diminution des niveaux d’oestrogènes en circulation.
Les composés à base de progestatifs rehaussent la différenciation cellulaire et s’opposent aux actions des oestrogènes en réduisant les taux des récepteurs des oestrogènes, en augmentant le métabolisme des oestrogènes en métabolites moins actifs ou en causant des produits géniques qui atténuent la réponse cellulaire aux oestrogènes.NORLUTATE (acétate de noréthindrone) peut également démontrer une certaine activité oestrogénique, anabolique ou antiandrogénique mais il ne faudrait pas se fier à ces activités.
Toute influence possible d’un traitement prolongé à base de progestatifs sur les fonctions hypophysaire, ovarienne, surrénale, hépatique ou utérine doit faire l’objet d’autres études.
PPharmacocinétique
Absorption
L’acétate de noréthindrone est absorbé rapidement, avec des concentrations plasmatiques maximales de noréthindrone apparaissant normalement 2 heures après la prise.Distribution
L’acétate de noréthindrone circule lié à la globuline liant les hormones sexuelles (SHBG) (36 %) et à l’albumine (61 %). Le volume de distribution de l’acétate de noréthindrone est d’environ 4 L/kg.Métabolisme
L’acétate de noréthindrone est rapidement et complètement désacétylé en noréthindrone après administration orale et l’élimination de l’acétate de noréthindrone ne se distingue pas de celle de la noréthindrone administrée oralement. L’acétate de noréthindrone subit une importante biotransformation, principalement par réduction, suivie d’une sulfo et d’une glucuroconjugaison.
La majorité des métabolites en circulation sont des sulfates, et les glucuronides représentent l’essentiel des métabolites urinaires.Excrétion
Les valeurs de la clairance plasmatique pour l’acétate de noréthindrone sont d’environ 0,4 l/h/kg). L’acétate de
noréthindrone est excrété dans l’urine et dans les selles, principalement sous forme de métabolites. La demi-vie d’élimination au plateau de l’acétate de noréthindrone suivant l’administration d’une dose unique de NORLUTATE (acétate de noréthindrone) est d’environ 9 heures
Populations particulières et états pathologiquesInsuffisance rénale
Chez les femmes non ménopausées, souffrant d’insuffisance rénale chronique, sous dialyse péritonéale et ayant reçu de multiples doses d’un contraceptif oral contenant de l’éthinyl estradiol et de l’acétate de noréthindrone, les concentrations plasmatiques d’acétate de noréthindrone n’étaient pas modifiées comparativement aux concentrations des femmes non ménopausées dont la fonction rénale est normaleENTREPOSAGE ET STABILITÉ
Entreposer dans un endroit où la température est contrôlée (15 - 30°C).
Garder dans un endroit sûr, hors de la portée des enfants.FORMES POSOLOGIQUES, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT
Un comprimé cylindrique, plat, chanfreiné, avec barette de cassure, de couleur saumon contient : 5 mg d’acétate de noréthindrone.
Chaque comprimé cannelé, rose saumoné, légèrement tacheté, comportant une inscription "PD" sur un côté contient : 5 mg d’acétate de noréthindrone.
Ingrédients non médicinaux : acacia, amidon de maïs, AD&C rouge n° 3, AD&C jaune n° 10, lactose, stéarate de magnésium, sucre et talc. Sodium : 0,30 mg. Sans gluten, parabène, sulfite ni tartrazine. Énergie : 1,4 kJ (0.34 kcal).
NORLUTATE (acétate de noréthindrone) est destiné à une administration orale uniquement.
NORLUTATE (acétate de noréthindrone) est disponible en flacons de 30 comprimés de 5mg- RENSEIGNEMENTS PHARMACEUTIQUES
Drug Substance
- Nom propre : Acétate de noréthindrone
- Nom chimique : 19-Norpregn-4-en-20-yn-3-one, 17-(acetyloxy)-, (17V).
- Formule moléculaire : C22H28O3
- Masse moléculaire : 340.46
- Formule développée :
Propriétés physicochimiques : agent progestatif synthétique, actif oralement qui est l’ester d’acide acétique de la noréthi
ESSAIS CLINIQUES
L’acétate de noréthindrone a été développé par Junkmann en 1959. Une dose cumulative de 10 à 40 mg d’acétate de noréthindrone a été administrée à des femmes castrées sensibilisées aux oestrogènes durant une période de 10 jours afin de produire un endomètre en phase de sécrétion complète.
Dans le cadre de l’essai réalisé par Foss et al, on a traité à la noréthindrone et à l’acétate de noréthindrone 90 patientes présentant diverses pathologies, incluant l’aménorrhée primaire et secondaire, l’oligoménorrhée, certains cas de dysménorrhée et une série plus vaste de cas de ménométrorragie. Le Tableau 2 indique le nombre de patientes traitées dans chaque groupe.
Au total, la noréthindrone a été administrée à 69 patientes, tandis que l’acétate de noréthindrone a été administré à 56 femmes, tel qu’indiqué au Tableau 2. Certaines patientes ont reçu de la noréthindrone seule ou de l’acétate de noréthindrone seul, tandis que d’autres ont été traitées avec les deux stéroïdes à des moments différents. L’acétate de noréthindrone a été administré à 10 patientes atteintes d’aménorrhée secondaire pendant un total de 22 cycles pour toutes les patientes. L’acétate de noréthindrone a été administré à des doses de 2, 4, ou 6 mg par jour, durant 10 jours. On a observé une phase sécrétoire de l’endomètre chez toutes les patientes, à l’exception d’une.
Dans le groupe total des 38 cas de ménométrorragie traités à l’acétate de noréthindrone à des doses variées durant une période de 10 jours, la maîtrise des pertes menstruelles est survenue dans 75 % de 205 cycles pour toutes les patientes. L’essai mené par Foss et al conclut que la maîtrise de menstruations excessives prolongées, régulières ou irrégulières, a été efficace avec la noréthindrone et l’acétate de noréthindrone.Tableau 2 : Nombre de patients traités (VOIR DANS LA VERSION PDF)
L’essai de Snaith et al a étudié 41 patientes atteintes d’endométriose pelvienne. Dans 18 cas, le diagnostic initial avait été posé par laparotomie, sans traitement hormonal ou chirurgie antérieurs : le traitement post-laparotomie et post-chirurgie conservatrice variait de 800 à 6 000 mg d’acétate de noréthindrone au total, sur une période de 7 à 8 semaines. Tous les cas se sont améliorés mais la proportion d’amélioration attribuable à la chirurgie conservatrice (avec l’extirpation d’autant d’endométriose que possible) est discutable.
Bishop et al décrit l’emploi d’acétate de noréthindrone administré à 20 femmes dysménorrhéiques dans 102 cycles pour toutes les patientes, avec l’objectif d’inhiber l’ovulation et ainsi causer un saignement utérin indolore. La douleur a été inhibée chez 73 % à 90 % des patientes à des doses d’acétate de noréthindrone variant de 15 mg à 20 mg quotidiennement.
Dans une étude visant à évaluer l’efficacité, l’innocuité et la tolérabilité d’une association oestroprogestative par rapport à une faible dose d’acétate de noréthindrone pour le traitement de douleur endométriotique rectovaginale symptomatique post-
chirurgicale persistante, Vercellini et al. a observé 90 femmes présentant une douleur récurrente modérée à sévère après une chirurgie conservatrice ratée pour une endométriose rectovaginale symptomatique. Les patientes ont reçu de l’acétate de noréthindrone à raison de 2,5 mg/jour, ou un traitement continu à l’éthinyl oral E2 en association avec l’acétate de cyprotérone. Cinq patientes du groupe traité à l’acétate de noréthindrone ont été exclues du traitement à cause d’effets indésirables, six patientes à cause d’inefficacité du traitement et une patiente à cause de la perte du suivi. Selon une analyse du projet thérapeutique, 28 patientes sur 45 (62 %) du groupe traité par un association d’éthinyl E2 et d’acétate de cyprotérone, et 33 patientes sur 45 (73 %) du groupe traité à l’acétate de
noréthindrone ont été satisfaites du traitement reçu. Vercellini et al. conclut que l’acétate de noréthindrone à faible dose pourrait être considéré comme une alternative médicale de premier choix efficace, tolérable et abordable à la chirurgie répétitive dans le traitement des lésions endométriotiques rectovaginales symptomatiques.
Dans une étude menée par Muneyyirci-Delale et al, 52 femmes atteintes d’endométriose symptomatique et confirmée par laparoscopie on reçu de l’acétate de noréthindrone afin d’en évaluer l’efficacité. Le traitement à l’acétate de noréthindrone s’est poursuivi durant 6 mois à > 1 an. Il avait été instauré au début du cycle menstruel à une dose quotidienne de 5mg, augmentée de 2,5 mg jusqu’à 20mg/jour, jusqu’à l’atteinte de l’aménorrhée. La douleur pelvienne chronique et la dysménorrhée ont régressé chez 89 % et 92 % des patientes respectivement. À la fin du traitement, 94 % des femmes éprouvaient peu ou pas de symptômes. On a observé une métrorragie chez 30 des 52 patientes. Trois patientes ont abandonné le traitement en raison de
son inefficacité et une autre en raison de sensibilité aux seins.- PHARMACOLOGIE DÉTAILLÉE
Consulter la section MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE pour plus d’information.
- TOXICOLOGIE
Études sur les animaux
On a démontré que l’administration de fortes doses de divers agents oestrogéniques et progestogéniques, seuls ou en association, à des lignées vulnérables de rongeurs, augmentait l’incidence de tumeurs spécifiques dans l’hypophyse, l’utérus, le sein, l’ovaire et le foie. L’administration d’acétate de noréthindrone seul à des rongeurs, à des doses plusieurs fois supérieures à la dose humaine, n’a entraîné aucune mortalité, modification hématologique ou comportementale liée au traitement. Cependant, l’acétate de noréthindrone semble causer de la cholestase chez les rats. Les rats ayant reçu de l’acétate de noréthindrone à 40 mg/kg/jour durant 5 jours ont présenté une diminution de 34 % du débit biliaire total.
Certains chiens beagle traités à l’acétate de médroxyprogestérone ont développé des nodules mammaires. Bien que des nodules aient apparu occasionnellement chez les animaux de contrôle, ils étaient intermittents tandis que les nodules observés chez les animaux traités étaient plus volumineux, plus nombreux et persistants. Le chien de laboratoire, en particulier le beagle, possède des propriétés endocrines uniques telles que l’extrapolation quantitative des animaux aux humains doit être effectuée avec grande prudence. Les progestatifs stimulent la production de l’hormone de croissance, ce qui, à son tour, mène à une augmentation du nombre de tumeurs mammaires palpables. Leur importance en ce qui concerne les humains n’a pas été établie.
Les résultats à long terme des études sur les singes indiquent que dans l’ensemble, le traitement à long terme avec des doses élevées de progestatifs ne produit pas de signe de toxicité systémique ou de développement de tumeur. On n’a observé aucune anomalie hématologique ou aux organes cibles attribuable au traitement stéroïdien. Un nodule mammaire ou une hyperplasie mammaire locale ont été observées occasionnellement chez des singes ayant reçu des doses élevées de progestatifs durant une période de 5 à 10 ans.Études sur les humains
Plusieurs rapports suggèrent un lien entre une exposition intrautérine aux hormones sexuelles femelles et des anomalies congénitales, dont des anomalies cardiaques congénitales et des malformations atrophiques des membres. Une étude a estimé un risque 4,7 fois plus élevé d’anomalies réductionnelles des membres chez les nourrissons ayant été exposés aux hormones sexuelles dans l’utérus (contraceptifs oraux, test de grossesse par suppression hormonale, ou traitement tenté pour un avortement imminent).
Certaines de ces périodes d’exposition étaient très courtes, comprenant seulement quelques jours de traitement. Selon les données, il semble que le risque de malformations atrophiques des membres chez les foetus exposés soit quelque peu inférieur à 1 sur 1 000.- REFERENCES
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