Product Description
- RENSEIGNEMENTS THÉRAPEUTIQUES - ZARONTIN
ZARONTIN
Capsules d’éthosuximide, USP
250 mg Capsules
Solution orale d’éthosuximide, BP
250 mg/5 mL (50 mg/mL)- CLASSIFICATION THÉRAPEUTIQUE
Anticonvulsivant
- MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE
ZARONTIN (éthosuximide) est complètement et rapidement absorbé par le tube digestif. Le pic plasmatique est atteint 1 à 7 heures après l’administration d’une dose unique par voie orale. Comme l’éthosuximide ne se lie pas fortement aux protéines plasmatiques, il atteint dans la salive et le liquide céphalorachidien une concentration à peu près égale à celle du plasma. Les concentrations thérapeutiques se situent entre 280 et 710 mol/L (40 à 100 μg/mL). L’éthosuximide est biotransformé en au moins 3 métabolites dans le plasma. Seulement 12 à 20 % du médicament est excrété sous forme inchangée dans l’urine. La demi-vie d’élimination est de 40 à 60 heures chez l’adulte et de 30 heures chez l’enfant.
- INDICATIONS ET USAGE CLINIQUE
ZARONTIN (éthosuximide) est indiqué pour maîtriser les absences épileptiques (petit mal).
- CONTRE-INDICATIONS
L’éthosuximide est contre-indiqué chez les patients hypersensibles aux imides succiniques ou à leurs composants.
- MISE EN GARDE
Des dyscrasies sanguines, dont certaines ont eu une issue fatale, ont été associées à l’emploi de l’éthosuximide; il convient donc de procéder à des numérations globulaires périodiques. Si des signes ou des symptômes d’infection (p. ex., maux de gorge et fièvre) se manifestent, une numération globulaire doit être envisagée.
Des changements morphologiques et fonctionnels du foie ont été signalés chez des animaux ayant reçu de l’éthosuximide. Des études ont révélé des anomalies des fonctions hépatique et rénale chez l’humain.
Par conséquent, l’éthosuximide doit être administré avec une extrême prudence en présence d’une affection rénale ou hépatique. Il est recommandé de soumettre tous les sujets qui prennent ce médicament à des analyses d’urine et à des épreuves d’évaluation de la fonction hépatique à intervalles réguliers.
Des cas de lupus érythémateux disséminé ont été signalés lors de l’emploi d’éthosuximide. Le médecin doit en tenir compte.
Grossesse : D’après des rapports récents, il existe un lien entre l’emploi d’anticonvulsivants chez des femmes épileptiques enceintes et l’augmentation de la fréquence de malformations congénitales chez les enfants nés de ces femmes. La fréquence des malformations congénitales, qui est d’environ 2 % dans la population générale, peut doubler ou tripler chez les enfants de femmes épileptiques traitées. Cette augmentation est en majeure partie imputable à des anomalies particulières, dont des malformations cardiaques et des fentes labiopalatines. Néanmoins, la grande majorité des femmes épileptiques sous traitement anticonvulsivant donnent naissance à des enfants normaux.
Même si plus de données concernent la phénytoïne et le phénobarbital, il ne faut pas oublier que ce sont aussi les anticonvulsivants le plus souvent prescrits. Certains rapports évoquent toutefois la possibilité qu’un tel lien puisse être établi avec d’autres anticonvulsivants, y compris la triméthadione et la paraméthadione. Il est cependant possible que d’autres facteurs, telles une prédisposition génétique ou l’épilepsie proprement dite, contribuent à la fréquence élevée de malformations congénitales ou en soient principalement responsables.
On ne doit pas interrompre la médication antiépileptique chez les patientes dont le traitement vise à prévenir les crises majeures, sous peine de précipiter l’apparition de l’état de mal épileptique et d’une hypoxie pouvant mettre en danger tant la mère que l’enfant à naître. En ce qui concerne les médicaments administrés pour prévenir les crises d’épilepsie mineures, on doit, dans chaque cas, peser le risque que comporte l’interruption du traitement avant ou pendant la grossesse contre le risque de malformations congénitales, en tenant compte des antécédents familiaux.
On doit inciter les femmes épileptiques en âge de procréer à consulter un spécialiste et à signaler sans tarder toute grossesse à leur médecin. Si le bien-fondé du traitement antiépileptique est remis en question, il convient de consulter.
Il faut garder à l’esprit les considérations qui précèdent et n’administrer l’éthosuximide aux femmes en âge de procréer que si les bienfaits thérapeutiques escomptés pour la mère l’emportent sur les risques pour le foetus. Les femmes sous éthosuximide ne doivent pas allaiter leur enfant.
Enfants : L’innocuité et l’efficacité de l’éthosuximide chez les enfants de moins de 3 ans n’ont pas été établies (voir la rubrique POSOLOGIE ET ADMINISTRATION).Amoindrissement des capacités : L’éthosuximide peut altérer les capacités mentales et physiques nécessaires à l’exécution de tâches potentiellement dangereuses, telles que la conduite d’un véhicule motorisé ou d’autres activités requérant de la vigilance.
- PRÉCAUTIONS
Administré seul dans des états épileptiques de type mixte, l’éthosuximide peut, dans certains cas, accroître la fréquence des crises tonicocloniques (grand mal).
L’augmentation ou la diminution de la dose d’éthosuximide, à l’instar d’autres anticonvulsivants, doit se faire progressivement, tout comme l’ajout ou le retrait d’un autre médicament. L’interruption soudaine de la médication antiépileptique peut précipiter l’état d’absence (petit mal).
Interactions médicamenteuses : Étant donné que l’éthosuximide peut interagir avec les autres antiépileptiques administrés en concomitance, un dosage périodique des concentrations sériques de ces médicaments peut s’avérer nécessaire (p. ex., l’éthosuximide peut provoquer une élévation des taux sériques de phénytoïne, alors que l’acide valproïque aurait fait augmenter ou diminuer la concentration d’éthosuximide selon certains rapports).
Cancérogenèse, mutagenèse et altération de la fertilité : Aucune étude rigoureuse n’a évalué systématiquement les effets de ce médicament sur la cancérogenèse, la mutagenèse et la fertilité.- EFFETS INDÉSIRABLES
Troubles de l’appareil digestif : Anorexie, malaises gastriques, nausées et vomissements, crampes, douleurs épigastriques et abdominales, amaigrissement et diarrhée comptent parmi les symptômes digestifs fréquents. Des cas d’hypertrophie des gencives et d’oedème de la langue ont été signalés.
Troubles hématopoïétiques : Leucopénie, agranulocytose, pancytopénie, anémie aplasique, avec ou sans aplasie médullaire, et éosinophilie.
Troubles du système nerveux : Les réactions nerveuses et sensorielles signalées au cours du traitement par l’éthosuximide comprennent les manifestations suivantes : somnolence, céphalées, étourdissements, euphorie, hoquet, irritabilité, hyperactivité, léthargie, fatigue et ataxie. Parmi les anomalies psychiatriques ou psychologiques associées à l’administration d’éthosuximide, soulignons la perturbation du sommeil, les terreurs nocturnes, l’incapacité de se concentrer et l’agressivité. Ces effets sont plus susceptibles de se produire chez les patients ayant déjà éprouvé des troubles psychologiques. On a aussi signalé de rares cas de psychose paranoïaque, d’augmentation de la libido et d’aggravation de la dépression avec intention suicidaire déclarée.
Troubles tégumentaires : Les manifestations cutanées observées lors de l’administration d’éthosuximide comprennent l’urticaire, le syndrome de Stevens-Johnson, le lupus érythémateux disséminé et les éruptions érythémateuses et prurigineuses.
Troubles de l’appareil génito-urinaire : Hématurie microscopique et saignements vaginaux.
Divers : Myopie et hirsutisme.
- SYMPTÔMES ET TRAITEMENT DU SURDOSAGE
Surdosage : Symptômes : Un surdosage aigu peut provoquer des nausées, des vomissements et une dépression du SNC incluant un coma accompagné d’insuffisance respiratoire. Aucun lien n’a été établi entre la toxicité de l’éthosuximide et sa concentration plasmatique. L’intervalle thérapeutique s’étend de 280 à 710 μmol/L; une concentration atteignant 1050 mol/L a toutefois été signalée en l’absence de signes de toxicité.
Traitement : On doit faire vomir le patient (à moins qu’il ne soit obnubilé, comateux ou pris de convulsions, ou encore qu’il risque de sombrer rapidement dans un tel état) ou lui faire subir un lavage gastrique, ou encore lui administrer du charbon activé ou un purgatif et appliquer des mesures de soutien générales. L’hémodialyse peut être utile dans le traitement du surdosage à l’éthosuximide. La diurèse forcée et l’exsanguino-transfusion sont inefficaces.
- POSOLOGIE ET ADMINISTRATION
Dose initiale : enfants de 3 à 6 ans : 250 mg/jour; patients plus âgés : 500 mg/jour en plusieurs prises. La dose doit ensuite être individualisée en fonction de la réponse et de la tolérance du patient. L’augmentation doit se faire graduellement, à raison, par exemple, de 250 mg/jour tous les 4 à 7 jours jusqu’à ce que les crises soient maîtrisées avec un minimum d’effets indésirables. L’administration de 1,0 à 1,5 g/jour en plusieurs prises suffit souvent à maîtriser les crises; il se peut toutefois qu’on doive continuer d’augmenter progressivement la dose en surveillant de très près la réponse du patient. L’administration de plus de 1,5 g/jour en plusieurs prises exige l’étroite surveillance d’un médecin. Chez la plupart des enfants, la posologie optimale s’établit à 20 mg/kg/jour; la concentration plasmatique moyenne se situant alors dans l’intervalle thérapeutique : 280 à 710 mol/L (40 à 100 g/mL). Le schéma thérapeutique ultérieur dépend de l’efficacité du traitement et du dosage des concentrations plasmatiques.
L’éthosuximide peut être administré conjointement avec d’autres anticonvulsivants lorsque diverses formes d’épilepsie coexistent avec les absences (petit mal). La posologie optimale chez la plupart des enfants est de 20 mg/kg/jour.- PRÉSENTATION
Chaque capsule ZARONTIN contient 250 mg d’éthosuximide. Excipients : polyéthylèneglycol, jaune no 10 (D.C.), rouge no 3 (F.D.C.), gélatine, glycérine, et sorbitol. Flacons de 100.
Chaque cuillerée à thé (5 mL) de solution orale (sirop) ZARONTIN contient 250 mg d’éthosuximide. Excipients : alcool, acide citrique anhydre, jaune no 6 (F.D.C.), rouge no 3 (F.D.C.), aromatisants,glycérine, eau purifiée, saccharine sodique, benzoate de sodium, citrate de sodium, sucrose et vanilline. Alcool : 3 %. Teneur énergétique : 62,76 kJ (15 kcal)/5 mL. Sodium : < 1 mmoL (6,7 mg) /5 mL. Sans gluten, lactose, parabène, sulfite ni tartrazine. Flacons de 500 mL.
- STABILITÉ ET MODE D’ENTREPOSAGE
Conserver les capsules ZARONTIN (éthosuximide) à une température de 15 à 25 C, à l’abri de la chaleur, et le sirop, à une température de 15 à 25 C, à l’abri du gel et de la lumière.
- RENSEIGNEMENTS DESTINÉS AUX PATIENTS
Amoindrissement des capacités : L’éthosuximide peut altérer les capacités mentales et physiques nécessaires à l’exécution de tâches potentiellement dangereuses, telles que la conduite d’un véhicule motorisé ou d’autres activités requérant de la vigilance. Il faut en avertir les patients. Il faut aussi leur souligner l’importance de suivre à la lettre la posologie prescrite, et leur dire de communiquer sans tarder avec le médecin dès l’apparition de signes ou de symptômes évocateurs d’une infection (mal de gorge et fièvre).
- RENSEIGNEMENTS PHARMACEUTIQUES
Drug Substance
- Dénomination commune : Éthosuximide
- Dénomination chimique : (±)-3-éthyl-3-méthylpyrrolidine-2,5-dione
- Formule brute : C7H11NO2
- Poids moléculaire : 141,17
- Formule développée :